mercredi 24 avril 2013

Carte du monde: pays où les châtiments corporels sont interdits sur les enfants

Voici la carte du monde en 2013 :


C’est une carte bien étrange n’est-ce pas ?
Elle est réalisée par l'association Save Children et représente le monde des pays où l'on n'a pas le droit d'appliquer des châtiments corporels en guise de punition.


Il n’existe que quelques pays, une poignée à vrai dire, où les fessées, claques, gifles sont interdites.

Il n’y a pas si longtemps que ça que le martinet est qualifié d’objet réellement barbare en France c'est-à-dire a peu près depuis la fin des années soixantes. Il reste donc un long chemin à parcourir dans notre pays: pauvre bébé en couche culotte

La plupart des spécialistes de l'enfance s'accordent à dire que de fesser un enfant n’est pas utile, et que ce n'est pas une solution pédagogique des plus rusées. Mais en France, pour en rajouter une couche, il court dans les mentalités que « celui qui a reçu une fessée n'en est pas mort » et que si ça ne fait pas de bien, ça ne peut pas faire du mal non plus.

Et pourtant, rien qu'en Europe, certains pays ont pris position sur ce point et ont légiféré clairement. Ainsi, citons la Suède, l'Allemagne, l'Autriche ou encore l'Espagne.

Mais, à l'échelle de la planète, ces pays sont peu nombreux. Rares sont ceux qui ont réussi à poser les jalons juridictionnels d'une protection de l'enfance sans claque et sans fessée.
Une planète bien vide qui laisse finalement peu de place à nos enfants et bébés en couche culotte.

Ce sujet divise et pose des problématiques en termes d’éducation et de psychologie de l’enfance. La punition, en générale mais surtout physique dans notre cas, est-elle utile au bon développement de l’enfant, à son bien-être et son épanouissement ? Il en revient à chacun et surtout à chaque parent de se faire son propre avis et jugement afin de savoir comment élever son enfant. Le sujet divise…

Et vous, quel est votre avis ?

vendredi 19 avril 2013

Comment sont testées les couches ?

Voilà une question que vous vous êtes sans doute déjà posée. Comment font les fabricants pour concevoir la meilleure couche, celle qui absorbera le plus mais qui sera également agréable à porter pour bébé ?

Les experts qui travaillent activement pour définir les meilleures couches culottes sont en fait les bébés testeurs !

Par exemple, pour Pampers, Enzo, Emma, Arthur et plein d’autres bambins testent quelque part en Allemagne les couches qui rempliront demain les rayons de tous les magasins. Ce sont des bébés-testeurs en couche culotte.

Mais alors comment les couches sont créées et testées ? Quel est le protocole de fabrication des couches culottes de nos bambins et les mystères qui l’entourent ? En quoi la présence de ces mini-testeurs est essentielle dans la chaîne de conception ? Vous allez tout savoir...


Gardons comme exemple la première marque de couche et la plus connue au monde : Pampers. Tout débute au centre d’innovation de Procter & Gambles près de Francfort, en Allemagne, là où naissent les fameuses couches culottes. 1.000 employés (dont 50 % d’hommes) de 20 nationalités différentes travaillent de concert dans un centre de 22.000 m2 pour et avec les parents et les enfants des environs. 

Dans une aire de jeu, les bébés gambadent, jouent, escaladent les structures, regardent des livres ensemble sous l’œil attentif et attendri de leurs mamans. Ce sont des bébés testeurs. Ils habitent la région et viennent régulièrement jouer au centre dans lequel ils passent de une à trois heures. 

Le protocole est bien rodé. D’autres yeux attentifs sont posés sur les bambins : ceux des chercheurs qui viennent toutes les demi-heures, retirent leurs chaussures et vérifient à genoux la couche des enfants. En effet, à mesure que le temps passe, la couche s’alourdit, c’est pour ça que les chercheurs contrôlent qu'elle reste bien en place et correctement ajustée sur le petit ventre des bébés, malgré leurs mouvements incessants.


jeudi 18 avril 2013

Comment choisir ses couches ?

Voilà une question difficile n’est-ce pas ? Sachant qu’un bébé doit être changé 6 à 7 fois par jour en moyenne et que l'apprentissage de la propreté n’arrive vraiment que vers 2 ou 3 ans, mieux vaut bien réfléchir au problème des couches pour savoir lesquelles choisir ! Si jetables : couche culotte, couche pull up, couche droite, couche écologique ? Sinon, couches lavables ?

Tout d’abord, les couches jetables : elles ont facilité la vie des mamans depuis plusieurs décennies en remplaçant les langes. Mais encore faut-il bien les choisir !

Choisir ses couches jetables 
Pour maintenir les « fesses au sec » de bébé, la bataille fait rage entre différentes marques de couche jetables. Mais pour choisir une couche adaptée à votre enfant, il faut le faire en fonction de son poids. En effet, cela lui évitera de la perde au cours de la journée. 
Notez également que les 
couches brevetées hypoallergènes apportent un maximum de confort et il est préférable de choisir les couches les plus minces et ajustées. 

Choisir ses couches lavables
Il y a de nombreux choix possible pour les couches lavables car il en existe différents « types » et elles sont « personnalisables ». Elles se composent généralement d'une culotte de coton pour maintenir le tout et avec des bandes extensibles pour s'adapter aux bébés. On trouve ensuite une couche absorbante et un papier pour les selles. 
Pour changer 
bébé, il faut jeter le papier absorbant en cas de selle, sinon il peut passer deux ou trois fois en machine. Il faut ensuite enlever la couche mouillée et aérer la culotte imperméable jusqu'au prochain change. Ensuite, mettez une couche et une culotte propre. 

(A savoir : 
- Il faut prévoir des machines tous les 2 à 3 jours. 
- Une couche n'atteint son plein pouvoir d'absorption qu'au bout de 2 ou 3 lavages.)

Les couches les plus écologiques
Les couches jetables, biodégradables en 200 à 500 ans, seraient une source de pollution importante, notamment à cause des produits chimiques utilisés pour augmenter leurs capacités d'absorption. Une alternative simple réside dans les couches lavables, notamment en coton biologique qui présentent l'avantage d'utiliser des matériaux naturels. Cependant, leur entretien nécessite l'utilisation d'une machine à laver qui finit par représenter une dépense d'énergie importante bien que la consommation d’eau nécessaire à l’entretien d’une couche lavable soit inférieure à celle nécessaire à la production d’une couche jetable.
Il existe une troisième possibilité : les
couches dites écologiques qui constituent un compromis intéressant surtout pour les parents soucieux d'écologie, sensibles aux problèmes environnementaux. Ces couches sont jetables et totalement biodégradables, mais plus chères. 

Les couches les plus économiques
La couche lavable est imbattable dans ce domaine mais l'investissement de départ est plus important. Effectivement, jusqu'à ce que bébé ait 3 ans, les couches lavables coûtent environ 60 % moins cher que les jetables, soit à peu près 650 €. Mais il faut prévoir un investissement de départ de 200 € environ.



jeudi 11 avril 2013

La couche culotte de A à Z

La création des couches culottes, ou vêtements pour enfant non-entraîné à la propreté remontent à bien longtemps. Cependant, dans les pays chaud, les bébés restaient souvent nus et leurs mères devaient anticiper leurs mouvements pour éviter que cela ne mette la pagaille.
Au xixe siècle, le monde accouche de couche moderne et les enfants d’Europe et d’Amérique du Nord sont changés avec du matériel en coton attaché par une épingle de sûreté. En 1887, les couches en forme de vêtement étaient produites en masse par Maria Allen aux États-Unis. 
Au xxe siècle, la couche a évolué à travers les idées et les inventions des différents peuples.

En 1942, la société suédoise Pauliström crée la première couche à base de tissus.
La couche-culotte jetable est ensuite inventée dans les années 1950 par Victor Mills, un employer de Procter & Gamble. Elle donnera la célébrissime gamme Pampers.
Et les bandes adhésives remplacent les épingles de sûreté dans les années 1970.

La couche culotte est un produit conçu pour remplacer un lange à plier. Elle peut être jetable ou réutilisable. Elle est constituée de deux parties distinctes :
1.    Une partie absorbante composée de cellulose et de gels chimiques pour les versions jetables et de tissus de coton, de bambou ou de chanvre pour les versions réutilisables.
2.    Une partie imperméable constituée de matériaux plastiques, ou pour les versions réutilisables de tissu enduit de polyuréthane, de polyester ou de laine vierge.
Les premières couches culottes jetables furent commercialisées par Procter & Gamble en 1961. Elles avaient la forme d'une alaise rectangulaire et possédaient des plis entre les jambes les rendant plus étanches à l'humidité. Procter & Gamble introduit la fixation adhésive de ses couches en 1972 et adopte le concept de la forme anatomique dès 1986.
Les couches culottes sont prioritairement portées par les enfants non-entraînés à la propreté ou souffrant d'énurésie nocturne. Cependant, elles peuvent également servir chez les adultes souffrant d'incontinence ou durant certaines circonstances lorsque les toilettes ne sont pas disponibles. Cela inclut les personnes âgées souffrant d'un handicap mental et les gens travaillant dans des conditions extrêmes tels que les astronautes. Il n'est pas inhabituel pour les personnes de porter des couches après avoir souffert de certaines fuites. Les couches sont portées par nécessité et non pas par choix, bien qu'il y ait quelques exceptions; des personnes telles que les infantilistes et les fétichistes des couches-culottes qui portent des couches par plaisir, confort, recherche émotionnelle ou gratification sexuelle.

Les couches lavables, cette grande invention !

La création des couches culottes, ou vêtements pour enfant non-entraîné à la propreté remontent à bien longtemps. Cependant, dans les pays chaud, les bébés restaient souvent nus et leurs mères devaient anticiper leurs mouvements pour éviter que cela ne mette la pagaille.
Au xixe siècle, le monde accouche des couches modernes et les enfants d’Europe et d’Amérique du Nord sont changés avec du matériel en coton attaché par une épingle de sûreté. En 1887, les couches en forme de vêtement étaient produites en masse par Maria Allen aux États-Unis. 
Au xxe siècle, la couche a évolué à travers les idées et les inventions des différents peuples.

En 1942, la société suédoise Pauliström crée la première couche à base de tissus.

La couche culotte jetable est ensuite inventée dans les années 1950 par Victor Mills, un employer de Procter & Gamble. Elle donnera la célébrissime gamme Pampers.

Et les bandes adhésives remplacent les épingles de sûreté dans les années 1970.

Dans les années 1990, conscient du coût, du gaspillage de ressources et du volume de déchet généré par les couches culottes jetables, des entreprises ont commencé à proposer des couches lavables.

On peut voir l'émergence des couches lavables comme un retour aux langes, avec cependant les différences suivantes :
 ·         la partie culotte est munie d'un revêtement imperméable et d'élastiques, limitant les fuites ;
·        un voile lavable (généralement en polaire) ou jetable se place entre la partie absorbante et la peau du bébé, pour recueillir les selles ;
·         les couches ne nécessitent pas un pliage particulier ni d'épingle de sûreté, elles sont maintenue pas des bouton pression ou des velcro ;

·         la plupart des foyers des pays industrialisés sont équipés d'une machine à laver ou ont accès à une laverie automatique ce qui est beaucoup plus commode pour nettoyer les couches lavables utilisées (certains magasins fournissent même un service de blanchisserie avec enlèvement et livraison à domicile.)

Le magasin Dirty Diaper Laundry (magasin de Denver, Colorado) a comparé l'utilisation de couches jetables et de couches lavables, en un an (valeur en 2013) :
·         on utilise 24 couches lavables, avec un coût de 500 $ (lavage et voiles jetables compris) ;
·         on utilise 3 800 couches jetables soit un budget de 1 000 $.


Notons que cela représente plus de dix couches jetables par jour, ce qui semble excessif pour un seul enfant. Pour un enfant d'environ deux ans et en utilisant de couches de bonne qualité, on peut se limiter à trois ou quatre couches par jour sans problème, soit 1 460 couches par an.